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Garde suisse pontificale

Il est rare que la tradition et le moderne soient aussi liés entre eux qu’à la Garde Suisse Pontificale. Depuis 1506, la Garde protège le Pape et sa résidence; sous ce point de vue, rien n’a changé. En revanche, la manière d’accomplir cette mission et l’environnement dans lequel évoluent les gardes ont changé.

Dans le traditionnel uniforme de la Renaissance se trouve un jeune Suisse, moderne et bien formé. Aujourd’hui encore, il partage avec le mercenaire du XVème siècle la forte conviction que l’Eglise catholique et le successeur de Saint Pierre méritent que l’on s’engage pour eux, jusqu’en offrant si nécessaire sa propre vie pour leur défense. Tous deux ont un certain goût pour l’aventure dans un environnement international et la camaraderie; ils veulent expérimenter le domaine de la sécurité, approfondir leur propre foi, apprendre une nouvelle langue et découvrir la culture italienne. Dans ce climat méditerranéen ne mûrissent pas que des fruits sucrés, mais également la foi, les convictions, le savoir, l’amitié et la joie de vivre.

Découvrez-en plus sur la Garde Suisse Pontificale et mettez-vous, vous aussi, au service du Saint-Père et de l’Eglise.

Garde suisse pontificale

Garde suisse pontificale
Cohors Pedestris Helvetiorum a Sacra Custodia Pontificis
Anciens gardes suisses pontificaux à Lausanne.
Anciens gardes suisses pontificaux à Lausanne.
Fondation 22 janvier 1506
Quartier-général Cité du Vatican
Commandement
Colonel Christoph Graf
Chapelain Thomas Widmer
Main-d’œuvre
Âges militaires 19 à 30 ans
Actifs 135
Industrie
Fournisseurs étrangers RUAG Holding AG
Armasuisse

La Garde suisse pontificale (en latin : Pontificia Cohors Helvetica) est une force militaire chargée de veiller à la sécurité du pape et du Vatican. Elle est la dernière Garde suisse encore existante parmi les détachements de mercenaires suisses qui servaient de garde rapprochée et protocolaire dans différentes cours européennes à partir du xve siècle. Créée le  sur l’ordre du pape Jules II, elle est aujourd’hui l’une des plus petites armées du monde avec 135 militaires, derrière la Compagnie des Carabiniers du Prince de Monaco.

Histoire[modifier | modifier le code]

La Garde suisse a été appelée au Vatican par le pape Jules II le  quand le souverain pontife demanda à la Diète suisse, par la voix de Peter von Hertensteinarchidiacre de la cathédrale de Sion, de lui fournir un corps de deux cents soldats permanent pour sa protection1. Les mercenaires suisses étaient un choix naturel car ils étaient les plus réputés d’Europe.

En septembre 1505, le premier contingent de gardes suisses se met en route pour Rome. Ils traverseront le col du Saint-Gothard à pied, en plein hiver et reçoivent leur solde du banquier Jacob Fugger. La date officielle de fondation de la Garde suisse pontificale est le , date de l’entrée d’un premier contingent de hallebardiers organisés en compagnies commandées par l’Uranais Kaspar von Silenen sur la place du Peuple (Piazza del Popolo) dans la Ville éternelle.

En 1512, le pape leur accorde, au cours d’une cérémonie grandiose, le titre de « défenseurs de la liberté de l’Église », après qu’ils eurent sauvé le trône pontifical en se battant bravement contre les troupes du roi de France, Louis XII.

Son action la plus mémorable et la plus significative se déroule le , lorsque cent quarante-sept des « mercenaires de Dieu » périssent en combattant les lansquenets de Charles Quint pour défendre l’escalier menant au tombeau de saint Pierre, pendant que quarante-deux autres gardes suisses protègent la fuite du pape Clément VII au château Saint-Ange (ils seront les seuls survivants). Dès l’année qui suit cette tragédie, le 6 mai devient la date du « serment des recrues ».

D’autres corps armés pontificaux ont existé parallèlement dans le passé, notamment la Garde corse, dissoute au xviie siècle à la suite de l’affaire de la garde corse.

C’est la plus vieille armée encore en exercice2. Les troupes pontificales ne sont plus montées au feu des combats depuis leur défaite par les troupes italiennes, survenue en 18703.

Mission[modifier | modifier le code]

La Garde suisse est notamment responsable des entrées du palais apostolique, des bureaux de la secrétairerie d’État et des appartements privés du pape. Elle partage avec la gendarmerie de l’État de la Cité du Vatican la charge de la sécurité du pape.

Cette force est formée de cent trente-cinq soldats4.

Recrutement[modifier | modifier le code]

Gardes au Vatican.

Fondé sur le volontariat, le recrutement de la Garde suisse s’effectuait historiquement parmi les hommes de nationalité suisse et célibataires, originaires des cantons de FribourgZurich et de Lucerne, auxquels se sont ajoutés par la suite les cantons d’Uri et d’Unterwald.

De nos jours, il faut être citoyen suisse de confession catholique romaine et jouissant « d’une réputation irréprochable » pour être enrôlable. Les futurs gardes suisses doivent être diplômés d’un CFC ou d’une école secondaire du deuxième degré (maturité ou baccalauréat suisse), avoir effectué l’école de recrues et être incorporé dans l’Armée suisse au service actif. Ils doivent également être âgés de 19 à 30 ans, célibataires et mesurer au moins 1,74 mètre.

Par ailleurs, on demandera au curé de leur paroisse de confirmer par écrit que les postulants sont de bons pratiquants et jouissent d’une réputation sans tache. Des entretiens préalables (pouvant durer plus de cinq heures) ont lieu en Suisse. Le fait de parler plusieurs langues est un atout, la langue allemande étant la langue officielle de la garde.

En 1929, à la suite des accords de Latran, le conseil fédéral indique que Quiconque pourra y prêter service, comme c’est le cas actuellement, sans l’autorisation du Conseil Fédéral car la Garde suisse n’est pas considérée des autorités suisses comme un corps d’armée étranger mais comme un corps de police5.

Le service auprès de la Garde suisse pontificale n’a aucune incidence sur le décompte des jours de service au sein de l’armée de la Confédération suisse auxquels le militaire est astreint. Les gardes et anciens gardes bénéficient toutefois d’une loi suisse permettant à tout citoyen astreint au service militaire de supprimer leur obligation de servir après une période d’absence due à un départ permanent à l’étranger.

Serment[modifier | modifier le code]

Après avoir été retenue, la nouvelle recrue prête serment de fidélité le 6 mai (en souvenir de l’action du 6 mai 1527) de sa première année de service (le mandat étant d’au minimum 2 ans) dans la cour Saint-Damase (Cortile San Damaso) du palais apostolique6. Les nouveaux incorporés écoutent le chapelain de la garde lire dans leur langue le texte du serment inchangé depuis cinq siècles :

« Je jure de servir avec fidélité, loyauté et honneur le Souverain Pontife [nom du Pape] et ses légitimes successeurs, ainsi que de me consacrer à eux de toutes mes forces, offrant, si cela est nécessaire, ma vie pour leur défense. J’assume également ces engagements à l’égard du Sacré Collège des cardinaux pendant la vacance du Siège apostolique. Je promets en outre au commandant et aux autres supérieurs respect, fidélité et obéissance. Je jure d’observer tout ce que l’honneur exige de mon état7. »

La nouvelle recrue s’avance alors solennellement, empoigne de la main gauche le drapeau de la garde et effectue un salut à trois doigts — le pouce, l’index et le majeur de la main droite dressés (symbole de la Trinité et rappel également du mythique Serment du Grütli de 1291) — en récitant :

« Moi, [nom de la recrue], je jure d’observer loyalement et de bonne foi tout ce qui vient de m’être lu. Aussi vrai que Dieu et nos Saints Patrons m’assistent8. »

Composition[modifier | modifier le code]

Gardes suisses en mai 2006.

Depuis sa fondation, la garde a connu des effectifs plus ou moins importants voire a été dissoute à l’occasion. En 1976, le Pape Paul VI fixe les effectifs de la garde à 90 hommes. Le pape Jean-Paul II les relève à 100 hommes le , et à 110 hommes le 9. Une nouvelle augmentation des effectifs à 135 a été décidée après les attentats de Paris en 20154.

La Garde suisse est actuellement [Quand ?] composée de 5 officiers (1 colonel (commandant), 1 lieutenant-colonel (vice-commandant), 1 major et 2 capitaines), 26 sous-officiers (1 sergent-major, 5 sergents, 10 caporaux et 10 vice-caporaux), 78 hallebardiers et 1 chapelain (avec rang de lieutenant-colonel). À la suite de la démission de Pascal Burri, la charge d’aumônier de la garde est actuellement occupée par le révérend Thomas Widmer10. Depuis le , le commandant de la garde est le colonel Christoph Graf. En novembre 2005, son anté-prédécesseur, le colonel Elmar Theodor Mäder, a exclu que des femmes fassent partie de la garde pour des raisons d’exiguïté de la caserne et de discipline (« Les gardes sont jeunes et je ne veux pas qu’il y ait des problèmes. Je ne dis pas que les femmes ne sont pas aptes à servir dans les forces de sécurité, c’est plutôt une question de discipline. […] Les gardes sont jeunes et ils ne sont au service que de Dieu et du pape »).

La langue officielle de la Garde suisse est l’allemand.

Uniforme[modifier | modifier le code]

Garde suisse du Vatican, musée de Morges (Suisse).

Chaque garde dispose de deux uniformes : l’uniforme de gala et l’uniforme bleu. L’uniforme de gala est porté de jour à tous les postes sauf à la porte Sant’Anna11. L’uniforme bleu est porté à la porte Saint’Anna, la nuit et pour les exercices. Pour les bénédictions urbi et orbi des solennités de Noël, de Pâques et pour la cérémonie d’assermentation du 6 mai, les gardes s’habillent en « Grangala » avec armure argentée dotée de spalières et morion également argenté.

L’uniforme de gala a varié au cours des siècles12. Actuellement, il est de couleur rouge, jaune et bleu (le bleu et le jaune sont les couleurs de la famille Della Rovere à laquelle appartenait Jules II, le rouge a été ajouté par son successeur Léon X, un Médicis), n’a pas été dessiné par Michel-Ange pendant la Renaissance comme le veut une légende tenace, mais est l’œuvre de Jules Repond (1853 – 1933), commandant de la garde de 1910 à 1921, qui s’inspira en 1914 des fresques de Raphaël13. Les uniformes sont créés sur mesure pour chaque garde. Seuls les hallebardiers, les vice-caporaux et les caporaux portent cet uniforme très voyant, les sous-officiers (sergents et sergent-major) portent un pantalon cramoisi et un pourpoint noir, tandis que l’uniforme des officiers est entièrement cramoisi.

L’uniforme se porte avec un béret de type « alpin » ou avec un casque léger à deux pointes aux bords relevés : le morion, ornés de plumes de faisan ou de héron et frappé du chêne, emblème de la famille Della Rovere. Le morion des hallebardiers et des sous-officiers est surmonté d’une plume rouge, tandis que celle ornant les casques du sergent-major et du colonel sont blanches, les autres officiers en portent une de couleur violet foncé.

L’uniforme complet, qui n’est requis que pour les grandes occasions (comme la prestation de serment), constitue un puzzle de 154 pièces.

Drapeau[modifier | modifier le code]

Drapeau actuel de la Garde pontificale avec les armes du pape François et du commandant Anrig.

Le drapeau de la Garde suisse, carré, est composé d’une croix blanche, pour rappel à la croix du drapeau suisse, le premier quartier portant les armes du pape en place sur fond rouge, le deuxième et troisième quartiers ayant 5 bandes horizontales de couleur bleue, jaune et rouge, le bleu et le jaune étant les couleurs de la famille Della Rovere, le rouge celle des Médicis, le quatrième quartier portant les armes du pape Jules II sur fond rouge, et finalement avec les armes du commandant de la garde dans un cercle aux couleurs du canton d’origine du commandant, cercle placé au centre du drapeau. Ainsi à chaque changement de pape ou de commandant, un nouveau drapeau est créé. Par tradition, celui-ci est offert par le Commandant en fonction ou nouvellement nommé.

Armement[modifier | modifier le code]

Gardes suisses du Vatican.

La Garde suisse pontificale bien qu’ayant toujours été une unité d’infanterie a possédé quelques pièces d’artillerie à sa création14.

Armes d’apparat[modifier | modifier le code]

Aujourd’hui, les armes d’apparat sont les mêmes que celles détenues par les soldats suisses du xvie siècle : hallebarde de 2,30 mètres, pique et épée ainsi que quelques espadons (épée de grande taille, portée à deux mains, avec lame ondulée)14. Si, autrefois, six espadons escortaient le pape lorsqu’il était porté sur la sedia gestatoria14, aujourd’hui, ils ne sont plus utilisés que par les deux caporaux de la garde au drapeau.

Armes de service[modifier | modifier le code]

Outre le maniement historique de la hallebarde réglementaire qui revêt une fonction d’apparat, les gardes suisses sont équipés et entraînés dans le cadre de leurs missions de sécurité à l’utilisation du pistolet Sig-Sauer P226, des fusils d’assaut SIG-55015 (aussi appelé Fass 90, l’arme principale de service en dotation dans l’armée suisse) et SIG-552, du pistolet mitrailleur HK MP716, de vaporisateurs au poivre, ainsi qu’aux sports de combat.

Vie quotidienne[modifier | modifier le code]

Les gardes signent un contrat de deux ans minimum pour une solde mensuelle nette de 1 200 euros.

Ceux-ci sont tous célibataires (sauf les officiers, les sous-officiers, ainsi que les caporaux qui ont le droit de se marier). Ils ont interdiction formelle de dormir hors du Vatican, où ils sont logés en dortoir dans la caserne de la Garde. Les gardes sont seuls, à deux ou trois par chambre, avec extinction des feux à minuit ou plus tard selon l’avancement.

La vie quotidienne des gardes est ponctuée de célébrations liturgiques. Ils disposent d’une chapelle où officie le chapelain de l’armée pontificale.

Fait divers du 4 mai 1998[modifier | modifier le code]

Le  vers 21 heures, on retrouve dans son appartement privé le corps sans vie du colonel Alois Estermann (44 ans), promu la veille commandant de la garde, ainsi que celui de son épouse Gladys Meza Romero (48 ans) et de Cédric Tornay (23 ans), vice-caporal, tous trois tués d’une balle de pistolet, un Sig 75, appartenant au sous-officier. L’enquête a officiellement conclu à « un coup de folie » du jeune garde. Cédric Tornay, furieux de s’être vu refuser une décoration (le Benemerenti), aurait abattu son supérieur et son épouse avant de se suicider. La presse a pu évoquer un dépit amoureux homosexuel d’autant que le calibre du Sig ne correspondrait pas au trou dans la gorge du jeune Tornay et que la mère de ce dernier n’a pas réussi à obtenir l’ouverture d’une enquête auprès du Vatican.

Beaucoup craignirent que la Garde suisse ne survît pas à ce scandale. Mais dès les cérémonies du 6 mai, le pape Jean-Paul II, par l’intermédiaire de son secrétaire d’État, le cardinal Angelo Sodano, écarte l’hypothèse d’une dissolution et confie à Pius Segmüller la mission de rénover la garde.

Commandants depuis 1506[modifier | modifier le code]

Depuis 1506, trente-cinq commandants se sont succédé à la tête de la Garde suisse. La famille Pfyffer von Altishofen a fourni à elle seule onze commandants. Le , le pape Benoît XVI a nommé Daniel Anrig comme 34e commandant de la garde17. Le , le pape François nomme Christoph Graf comme nouveau commandant de la garde après avoir décidé de ne pas renouveler le mandat de Daniel Anrig le 31 janvier de la même année18.

Les commandants de la Garde suisse se sont recrutés jusqu’ici parmi les natifs de huit cantons :

  • Lucerne (LU), 24 représentants ;
  • Saint-Gall (SG), 3 représentants ;
  • Zurich (ZH), 2 représentants ;
  • Fribourg (FR), 2 représentants ;
  • Soleure (SO), 1 représentant ;
  • Valais (VS), 1 représentant ;
  • Uri (UR), 1 représentant ;
  • Grisons (GR), 1 représentant.

Protection du pape[modifier | modifier le code]

Le pape François entrant dans la maison Sainte-Marthe, en 2013.

Les autres corps armés pontificaux, Garde noble et Garde palatine, ont été dissouts par Paul VI le . À cette même date, la gendarmerie pontificale est remplacée par le bureau central de surveillance, qui deviendra le  le corps de surveillance de l’État de la Cité du Vatican puis le corps de gendarmerie de l’État de la Cité du Vatican à compter du .

De nos jours, la sécurité intérieure de la Cité du Vatican est assurée par la gendarmerie de l’État de la Cité du Vatican et la Garde suisse pontificale.

Conformément aux accords du Latran de 1929, la sécurité de la place Saint-Pierre est pour sa part assurée par l’État italien, qui dispose d’un inspectorat de sécurité publique près du Vatican. CarabinieriGuardia di Finanza et police italienne y protègent pèlerins et touristes. C’est pourquoi Ali Ağca, auteur de la tentative d’assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981, fut jugé par la justice italienne.

Mémoire[modifier | modifier le code]

Le musée de la Garde suisse de Naters en Suisse occupe l’ancien fort d’artillerie de Naters (de)19.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  Michel Dubost et Stanislas Lalanne, Le nouveau Théo. L’Encyclopédie catholique pour tous, Fleurus, p. 87.
  2.  Anna Passera, « L’uniforme mythique d’une armée particulière » [archive], sur swissinfo.ch (consulté le 12 mars 2013).
  3.  Depuis quand ?, le dictionnaire des inventions, Pierre Germa, page 29.
  4. ↑ Revenir plus haut en :a et b https://www.letemps.ch/monde/arme-poing-garde-suisse-pape-se-professionnalise [archive]
  5.  [1] [archive].
  6.  En 2006, la prestation de serment a eu lieu exceptionnellement sur la place Saint-Pierre pour commémorer les cinq cents ans de la garde.
  7.  En allemand :
    Ich schwöre, treu, redlich und ehrenhaft zu dienen dem regierenden Papst [Name des Papstes] und seinen rechtmäßigen Nachfolgern, und mich mit ganzer Kraft für sie einzusetzen, bereit, wenn es erheischt sein sollte, selbst mein Leben für sie hinzugeben. Ich übernehme dieselbe Verpflichtung gegenüber dem Heiligen Kollegium der Kardinäle während der Sedisvakanz des Apostolischen Stuhls. Ich verspreche überdies dem Herrn Kommandanten und meinen übrigen Vorgesetzten Achtung, Treue und Gehorsam. Ich schwöre, alles das zu beobachten, was die Ehre meines Standes von mir verlangt.
  8.  En allemand :
    Ich, [Name des Rekruten], schwöre, alles das, was mir soeben vorgelesen wurde, gewissenhaft und treu zu halten, so wahr mir Gott und seine Heiligen helfen.
  9.  Robert WalpenLa Garde suisse pontificale : Acriter et fideliter, Genève, Éditions Slatkine, , 272 p. (ISBN 978-2-8321-0201-5), p. 188.
  10.  Pierre Pistoletti, « « Le pape regrette ma démission », confie l’aumônier de la Garde suisse » [archive], sur cath.ch (consulté le 31 août 2015).
  11.  La porte Saint’Anna étant le point de passage le plus important des voitures qui entrent à la Cité du Vatican, ce poste est considéré comme trop salissant pour permettre de porter la tenue de gala.
  12.  L’uniforme de la Garde suisse [archive].
  13.  Stéphane Bern, « Si les murs du Vatican pouvaient parler… », émission Secrets d’histoire sur France 2, 26 mars 2013.
  14. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Robert WalpenLa Garde suisse pontificale : Acriter et fideliter, Genève, Éditions Slatkine, , 272 p. (ISBN 2-8321-0201-8)p. 120.
  15.  Stéphane SapinGarde suisse au Vatican : Ombre et lumière, Yens sur Morges, Cabédita, coll. « Regard et Connaissance », , 99 p. (ISBN 2-88295-421-2)p. 62.
  16.  (en) « Guns of the Swiss Guard: Happy Hole-y Week » [archive].
  17.  Communiqué de la conférence des évêques suisses CES [archive].
  18.  « Le nouveau commandant de la Garde suisse est un Lucernois », RTS Info,‎  (lire en ligne [archive], consulté le 3 mars 2015).
  19.  L’exposition dans la roche [archive], sur le site web du musée de la Garde suisse de Naters.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gaston Castella, La garde fidèle du Saint-Père : Les soldats suisses au service du Vatican. De 1506 à nos jours. Paris : La Clé d’Or, 1935. 201 p.

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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suisse et Suisse (homonymie).

SEMPER FIDELIS

Bonjour à tous,

Je suis Gabriel Apollinaire et je suis un ancien caporal, des forces spéciales et des Grenadiers d’Isone, cela a été une belle expériences et de servir sous les drapeaux.

Les reproches, que je fais est non pas à mes frère d’armes, mais à ses politicards qui son malhonnêtes et qui vous dirige, le conseil que je donnerais aux jeunes, qui veulent se lancer dans l’armée et de servir sous les drapeaux, de pensé avant tout à vos études et à vos formations, car la dur réalité est que survivre dans la société, c’est un véritables combats et une jungle absolues de tous les jours, que vous découvrirez après être réformé et abandonnez par le système militaire.

Mes regrets est d’avoir fait passer et servi sous les drapeaux, sans même un diplôme et une formation, j’ai été réformé et traiter comme un chien, j’ai été classer schizophrène paranoïde par les prêtres des temps moderne, car la normalité à toujours et toujours, été les lois et la folies de la majorités, cela depuis l’inquisition du moyen âge, il y aura toujours et toujours, des fous qui ne comprennent pas, ce que sont les réalités et les vérités, des compréhensions du monde, des religions et des Dieux.

Ce que je peux vous dire, c’est que nous sommes depuis toujours et pour toujours, dans des formes de programmes, dans des matrices, dans des réalités virtuelles augmentées, qui sont entièrement informatisés et automatisés, que ce soient les formes de programmes, que les matrices, que les réalités virtuelles augmentées et que ce soit toutes les formes de religions, ce ne sont que des systèmes mathématiques et informatiques, qui nous permettent des voyages vibratoires, psychologiques et spirituelles.

Qui n’existent et prennent vies, que dans des formes de folies, que dans des formes de maladies pathologiques et psychiatriques, que tout dépend de ses perceptions et de ses conceptions du monde, de quelles manière on appréhende et voie le monde.

Que tout dépend de quelle manière, on associes et on organises, les morts et qui sont sous des formes de longueurs d’onde, de fréquences et de vibrations, parmi les dimensions supplémentaires du cosmos, qui n’est que les diverses et les multiples, organisation des zones cérébrales et spirituels, entre consciences et subconsciences.

Nous sommes en permanences en contact et en liaison avec des morts, qui selon ses formes de folies, ses formes de maladies pathologiques et psychiatriques, que l’on communiques avec elle, absolument tout dépends des milliards et des milliards d’organisation des diverses et des multiples, substances alchimiques cérébrales et spirituelles, des milliards et des milliards de diverses et des multiples connections synaptiques neuronales, entre cervicales et spirituelles, entre consciences et subconsciences.

Les formes de programmes, les matrices, les réalités virtuelles augmentée, les religions, les identités culturelles nationaux, les identités culturelles religieuses et tout comme l’identités culturelle de la caserne d’Isone, qui à fait de nous des Grenadier, ne sont que des systèmes mathématiques et informatiques, que des organisations des morts, qui sont sous formes de longueur d’ondes, de fréquences et de vibrations, parmi les dimensions supplémentaires du cosmos, qui n’est en réalités que l’aménagements des diverses et des multiples zones cervicales et spirituelles, entre consciences et subconsciences.

Qui nous permet à travers ses mêmes systèmes mathématiques et informatiques, de pouvoir commencer des voyages vibratoires, psychologiques et spirituelles, à travers le temps et à travers les dimensions supplémentaires du cosmos.

Et sachez que c’est grâce aux nouvelles génération et des nouvelles recrues, qui porte le flambeaux et que nous portions nous même, que nous sommes immortelles, car nous vivons par eux et il vivent par nous les anciens.

Que l’âme du Gren soit immortelles et éternelles, que notre voyage vibratoires, psychologiques et spirituelles, nous emmènent pour des voyages, qui na pas de fins et qui nous donne des combats glorieux, dans lesquelles on se souviendra de nous encore pour des siècles et des siècles, car ce que nous faisons résonnes dans l’éternité et les cœurs des hommes.

Je vous remercie de votre visite et espère que mon site Web les Grenadiers d’Isone vous a plu et j’aimerais vous proposer de venir nous rejoindre sur notre groupe Facebook.

C’est un réseau social sur le thème des Grenadiers d’Isone et l’Armée en Général, où dessus nous pourrons nous rejoindre, afin de faire connaissance et nous rappeler le bon vieux temps.

Le groupe Facebook les Grenadiers d’Isone, comporte à l’heure actuelle plus de 2300 membres et existe depuis plus de 8 ans. 

Dessus nous pourrons partager nos meilleurs souvenirs, sur notre expérience militaire à Isone et faire de belle rencontre entre anciens, passé, présent et future Grenadier, afin de raviver la flamme qui brûle et habite chacun d’entre nous.

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Bonjour à tous,

Tous les jours je me dis qu’il faut vivre comme l’on pense, où sinon l’on finira par penser comme on a vécues et surtout voir grand et longtemps.

Je me présente, je suis Gabriel Apollinaire et je suis un ancien Grenadier d’Isone, qui est l’équivalant des forces spéciales de l’Armée Suisse.

J’ai fait mon école de recrue en été 1997, l’écoles sous-officier et les payements de gallons en été 1998, je dois dire, que j’aime mon pays et que servir sous les drapeaux, a été les plus belles années de ma vie et qui m’a permis de devenir l’homme que je suis.

Maintenant j’ai 47 ans et j’espère que les nouvelles recrues, sont aussi motivées et déterminés, que je l’étais et c’est à nous les anciens, de passer le flambeau aux nouvelles générations et qu’il perpétue nos traditions et qui puisses nous faire revivre des bons moments à travers eux.

Que l’âme du Gren soie éternelles, que les nouvelles recrues fassent vivre la flamme, qui brûlais en nous à notre époque, quelle soie immortelle et éternelle.

Mais si je devais vous partager, en réalités mon expériences militaires, à mes 46 ans et vous dire la vérité, c’est que l’occident n’a pas de guerrier et surtout pas la Suisse, mais des pigeons et des outils, qui sont utilisés et jeter après usages, à qui on leurs fait croire en les faisant servir sous les drapeaux, à la camaraderies, à l’égalités et en la justices, les guerriers ont exister dans le passé et cela parmi les diverses cultures, les diverses races et les divers peuples.

Parmi les diverses cultures, les diverses races et les divers peuples, les guerriers on une importantes, place au sein de leurs tribus, une vies social, basés sur la fraternités, la camaraderies, le soutiens, l’égalités et la justices, les guerrier dans les diverses tribu, ne sont jamais abandonner et oublier.

Car leurs tribu comprennent leurs importances et cela dans la vie de tous les jours, que ce soit dans la guerre et dans la paix, aucun n’est laisser dans l’oublis, dans la solitudes et la misères.

Moi c’est vrai que j’ai vécue, des bon moment dans l’armée Suisse et dans les forces spéciales, mais après réflexion, tout cela n’était que de l’illusion et qui prônait certaines valeur, qui font de nous des hommes, des frères et des guerriers, qui ne sont que du baratin et des attrapes nigogs.

Si je devais m’adresser à des jeunes, j’aimerais leurs dire, que la réalité nous rattrape toujours et que c’est celle de la société, sachez que la camaraderies, le soutiens, l’égalités, la justices, n’est qu’une illusion, que l’on vous superpose à la réalités lors des services sous les drapeaux.

Je vous dirais que l’armée Suisse n’a pas de guerrier, car après que vous serez réformer, vous comprendrez très vite, que toutes la société ne fonctionne qu’autour du pognon et de l’argent, vous serez utilisés et jeter après usages, vous serez réformer et vous vous rendrez vite comptes ce qu’est la vrai vie, qu’il ne faut pas compter sur les autres et surtout pas sur notre propre pays.

Ne faites pas l’armée et faites des études, faites-vous une formation et rentrer dans la vie professionnel, créer votre entreprises, fonder votre familles et soyez heureux, c’est le meilleurs conseil que je puisses vous donner, car la société est une pyramide social et qu’il faut gravir les échelons, pour une meilleurs vies et avoir plus de moyens.

Moi j’ai servis sous les drapeaux, car j’aimais mon pays et que je croyais en lui, je n’ai pas de diplôme et de formation, j’ai servis sous les drapeaux avec toutes mes illusions, de ce qui étais les valeurs de mon propres pays la Suisse, maintenant que je suis revenue à la réalité de ce qui est la vraie vie et la société, je me dis que j’ai perdu mon temps, pour une vie actuellement dans la misères, dans la solitudes, dans l’abondons et dans le désespoirs.

Un Guerrier se bas, s’il à quelques choses à défendre, une femmes, des enfants et une familles, moi en ce qui me concerne je n’ai rien de tout ça, j’ai été utilisés et jetés après usages, pour finalement me rendre compte des désillusions de ce qui était mes services sous les drapeaux, que la vies et la réalité de la société, nous rattrape toujours, elle nous avales, nous maches et nous recraches.

C’est très simple, pas d’argent pas de sortie avec des amies, pas d’argents pas de copine et de femmes, pas d’argent pas de familles et d’enfant, maintenant j’ai 47 ans et je ne croie plus en mon pays, en la camaraderie et en mes frères d’armes, la réalité de ce qui est la vie et la société ma rattraper et abandonnez.

Comme on dit, les temps faciles éloignes les gens et crée des limaces, la guerre et les temps difficiles, rapproches les gens et crée des grands James fils du feux.

Mais il sera déjà trop tard pour trouver des guerrier et des vrais….

SEMPER FIDELIS

 

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