Sélectionner une page

C’est quoi les Forces spéciales ?

Les forces spéciales (FS) sont, selon la définition de l’OTAN, les unités militaires spécifiquement formées, instruites et entraînées pour mener un éventail de missions particulières, allant des « opérations spéciales (en) » dans le cadre d’un conflit classique à celles relevant de la guerre non conventionnelleElles sont d’un usage différent des commandos classiques[réf. souhaitée].

Historique

L’historique des forces spéciales est une chose difficile à définir. En effet, de tout temps des unités spécialement formées ont été utilisées ; on peut remonter jusqu’à la Bible en passant par la guerre de Cent Ans avec Du Guesclin.

L’emploi actuel du terme « force spéciale » commence réellement à partir de la Seconde Guerre mondiale, car c’est à partir de ce conflit que toutes les dimensions aérienne, terrestre et aquatique sont maîtrisées.

Avant la Seconde Guerre mondiale

Les premières unités « modernes », telles que les définit le concept d’emploi FS, furent créées en 1918 au sein de la 15e armée soviétique sous forme de « OO » (ossobyï otdel), de petits groupes chargés « d’espionner et d’effectuer des actes de malfaisance ».

On considère souvent que les forces spéciales sont les héritières des corps francs qui, dans les conflits anciens comme la Première Guerre mondiale, se composaient uniquement de militaires formés au combat au corps à corps, à l’arme blanche (qu’on appelait guerriers plutôt que soldats). Ils avaient notamment pour spécialité d’attaquer les tranchées ennemies. Mais cela est faux, car ils s’apparentaient davantage aux ancêtres des commandos (ayant pour parent en partie les commandos boers). De plus, les corps francs remontent aux guerres napoléoniennes en Allemagne.

Pendant la Seconde Guerre mondiale

Des troupes britanniques du SAS en Afrique du nord (1943).

Néanmoins, les premières forces spéciales, ressemblant à celles qui existeront plus tard à la fin du xxe siècle, descendent largement de celles créées pendant la Seconde Guerre mondiale. L’Allemagne nazie disposait dès 1939 des Brandebourgeois qui, vêtus d’uniformes adverses, captureront divers objectifs en avant des forces d’invasion1. De leur côté, les Italiens développèrent notamment les premiers nageurs de combat.

Les Britanniques, restant en 1940 seuls en guerre et sur la défensive, créèrent les Commandos pour mener des raids ponctuels dans les territoires occupés par le IIIe Reich, par exemple l’opération Chariot sur Saint-Nazaire. Ils seront imités par leurs alliés2. Plus tard, avec le retour des Alliés à l’offensive, ces unités devinrent moins utiles et finirent spécialisées dans les opérations amphibies. Leurs opérations, mêmes modestes, nécessitaient de lourds moyens de transport et d’appui, qui étaient peu discrets et faisaient perdre l’effet de surprise.

D’autres forces spéciales, opérant en groupes réduits pour rester discrètes, apparurent pendant la guerre, tels le Long Range Desert Group (LRDG) de reconnaissance, et le Special Air Service (SAS) créé par David Stirling en 1941. Ces unités nécessitaient des combattants très autonomes et des techniques d’infiltration et d’exfiltration variées3,4.

Enfin, un troisième type d’unité spéciale fut créé un peu plus tard pendant la guerre, destiné à organiser, former et aider des forces irrégulières de maquis ou partisans de la résistance française, néerlandaise, des Balkans ou de pays asiatiques. Ces missions, dirigées par les services secrets alliés qui étaient le Special Operations Executive (SOE) britannique, l’Office of Strategic Services (OSS) américain ou le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) de la France libre, comprirent notamment les Jedburgh et les Operational Groups (OG, « groupes opérationnels ») de l’OSS3,4.

Otto Skorzeny (à g.) et l’ancien Brandenburger Adrian von Fölkersam (en) (milieu) (1944).

Du côté allemand, les Brandebourgeois finirent comme unité classique. Des unités de la Waffen-SS deviennent les principales forces spéciales allemandes, notamment celles d’Otto Skorzeny mises en avant par la propagande nazie1. L’Union soviétique va également mettre en œuvre diverses unités de reconnaissance/action derrière les lignes adverses et d’action avec les partisans. Enfin, sur les fronts d’Asie et du Pacifique, les Alliés utiliseront également des unités particulières, spécialistes du harcèlement en jungle (Chindits et Merrill’s Marauders), d’encadrement de maquis (Détachement 101Force 136), ou les Underwater Demolition Team (UDT) d’aide aux débarquements amphibies.

Ces unités ont défini le rôle et les différents types d’emplois que les forces spéciales peuvent effectuer. Certaines opérations des forces spéciales alliées sont devenues célèbres, telles que l’opération Frankton. Cette opération a permis de couler des bateaux allemands dans le port de Bordeaux. Une autre opération importante sont les opérations SAS en Bretagne qui ont permis d’isoler le débarquement de Normandie des autres unités allemandes. Les SAS ont joué un rôle crucial pendant la guerre avec un bon nombre d’opérations pour harceler l’ennemi.

Après la Seconde Guerre mondiale

Le détachement opérationnel alpha 525 des Special Forces américaines. Photo prise juste avant une infiltration en Irak, en février 1991.

Après la Seconde Guerre mondiale, la plupart des forces spéciales furent dissoutes, mais les conflits de décolonisation et la montée des tensions de la guerre froide firent que rapidement, plusieurs seront recréées ou se réclameront de leur héritage. En France, ce sont les services secrets qui conservèrent cette compétence avec le « 11e choc » qui participera aux conflits d’Indochine et d’Algérie, tandis que le Special Air Service (SAS) britannique est reformé dès 1947 et combattra également dans de nombreux conflits de « basse intensité ». Les États-Unis, quant à eux, créèrent les « bérets verts » des Special Forces en 1952 puis les SEAL en 1962, qui participèrent largement à la guerre du Viêt Nam.

Dans les années 1970, en réaction à la montée des attentats terroristes dans les pays occidentaux, et notamment à la tragique prise d’otages des Jeux olympiques de Munich, la libération d’otages de vive force devient une nouvelle mission des forces spéciales. Celles-ci vont réussir quelques libérations d’otages spectaculaires, comme l’opération des FS israéliennes à Entebbe en 1976 et celle du SAS à l’ambassade iranienne de Londres en 1980.

Aux États-Unis, l’unité Delta Force est dédiée au contre-terrorisme. Mais en avril 1980, sa première opération, la tentative de libérer les otages américains en Iran (opération Eagle Claw) se termine par un échec retentissant à cause de défaillances des hélicoptères utilisés. En conséquence, un commandement interarmées permanent pour les opérations contre-terroristes, le Joint Special Operations Command, est créé, placé directement sous les ordres de l’état-major interarmées américain et ayant autorité sur les unités antiterroristes et les unités qui les soutiennent (hélicoptères et Rangers notamment).

Après la fin de la guerre froide, seulement trois pays peuvent se targuer d’avoir des forces spéciales autonomes dans leurs spectres militaires : le Royaume-Uni, la France et les États-Unis5.

France

Les forces spéciales françaises ont participé à l’ensemble des conflits français contemporains, allant de la guerre d’Indochine en passant par la crise du canal de Suez ou la guerre d’Algérie, jusqu’à récemment la guerre du Mali.

Plusieurs unités actuelles des forces spéciales sont héritières de deux unités de forces spéciales de la Seconde Guerre mondiale :

Toutes ces unités sont regroupées sous le Commandement des opérations spéciales (COS), créé en 1992 afin de les coordonner.

Définition

Spetsnaz du GRU de l’Armée soviétique en opération en Afghanistan (1988).

Forces spéciales du GROM (Pologne) en surveillance au port maritime de Umm Qasr lors de la Guerre d’Irak en 2003.

La définition des « forces spéciales » s’applique aux unités militaires en mesure de mener, de façon autonome, des opérations d’une durée pouvant aller de quelques heures à plusieurs semaines, dans un contexte hautement hostile. Agissant avec un effectif réduit contre des adversaires nettement plus nombreux, elles font appel à toutes sortes de techniques et tactiques particulières dans le but d’exploiter les points faibles de l’ennemi et d’en tirer un avantage décisif.

En temps de paix, elles permettent au pouvoir politique d’assurer le règlement de situations de crise qui ne peuvent trouver de solutions par la voie diplomatique ou par des actions militaires classiques. En temps de guerre, leur emploi s’inscrit dans un cadre stratégique pour apporter une contribution majeure à la victoire.

Les interventions militaires menées par des forces spéciales au cours de ces dernières décennies permettent de distinguer plusieurs types de missions spécifiques :

  • recherche et transmission de renseignements ;

  • libération d’otages, de prisonniers et évacuation de ressortissants nationaux ;

  • neutralisation d’objectifs vitaux pour l’adversaire ;

  • préparation de sites et accueil d’unités conventionnelles dans le cadre d’interventions extérieures ;

  • contrôle avancé et guidage d’aéronefs pour des opérations aéroportées ou des frappes aériennes ;

  • opérations psychologiques (PSYOPS) ;

  • protection de personnalités (VIP) ou de sites sensibles à l’étranger ;

  • formation, assistance et encadrement de mouvements ou pays amis pour la conduite d’opérations militaires, d’action de guérilla ou de contre-guérilla.

Ces missions peuvent être réalisées en liaison avec une force nationale ou alliée, ou bien encore de façon autonome sur les arrières de l’adversaire.

Avant toute chose, les forces spéciales sont des unités destinées à opérer dans un contexte stratégique pour mener des opérations à haute signification politique, ou contre des objectifs d’intérêt majeur. Par leur nature même, il n’est pas concevable qu’elles soient utilisées pour des actions défensives.

Leur contrôle opérationnel est en principe confié aux plus hautes autorités militaires, compte tenu de la nature de leur mission. Une autorité d’emploi de haut niveau et une chaîne de commandement très courte sont nécessaires, pour assurer la rapidité de leur mise en action. Sur le plan opérationnel, elles doivent être en mesure d’agir de façon autonome en milieu hostile, même pour une longue période. Cette autonomie s’applique non seulement à tous les domaines de l’exécution de la mission, mais également à ceux de sa planification et de la préparation.

La particularité de ces unités de combat est aussi d’intervenir en très petit nombre, notamment grâce à leur haut niveau de formation et d’entraînement, à la qualité des équipements utilisés et à la diversité des moyens et techniques d’infiltration et d’exfiltration employés. C’est ce petit nombre qui assure leur très bon rapport coût-efficacité et qui les différencie des forces dites conventionnelles, qu’il s’agisse d’unités d’élite ou de troupes spécialisées (c’est ce que certains appellent « coefficient de forces » ou « démultiplicateur de forces »).

Opérations spéciales et opérations clandestines

Navy SEAL (États-Unis)en Afghanistan (2002).

Les missions des forces spéciales excluent, en principe, les opérations clandestines qui revêtent souvent un caractère illégal. Ces dernières sont menées pour l’essentiel par la branche « action » des services secrets, qui ne sont pas à proprement parler des forces spéciales même si certaines caractéristiques (sélections très difficiles, formation pointue, etc.) créent des points communs entre ces deux types d’unités.

Dans certains pays, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni, les forces spéciales peuvent être engagées pour des opérations clandestines.

Dans le reste de l’Europe continentale, en revanche, les forces spéciales ne sont pas engagées de cette manière car pour la plupart des pays leurs moyens sont trop faibles et opèrent toujours en uniforme et sont protégées par les conventions de Genève. En ce qui concerne la France, le commandement des opérations spéciales (COS) effectue des opérations spéciales qui « sont des opérations militaires ouvertes ou couvertes commandées par le CEMA. Ce ne sont pas des opérations clandestines8. », au contraire des missions du service Action de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE).

À mi-chemin entre ces deux possibilités, il est possible d’envisager des opérations combinées.

Forces spéciales policières

L’unité de contre-terrorisme autrichien GEK Cobra en action.

Un garde armé devant le bureau central d’investigation judiciaire (Maroc).

Les opérations de police sont généralement l’apanage de groupes spécialisés des forces de police. La plupart des forces spéciales, la Delta Force ou les SEAL américains, est formée aux opérations antiterroristes, mais prioritairement pour des opérations à l’étranger. La possibilité pour ces unités d’intervenir sur le territoire national dépend des pays : au Royaume-Uni, le Special Air Service est chargé des missions de contre-terrorisme intérieur, alors qu’aux États-Unis, les forces armées ne peuvent intervenir sur le territoire à la suite du Posse Comitatus Act sauf à titre exceptionnel.

Les forces de maintien de l’ordre ont également des unités spécialisées dont les caractéristiques générales présentent des similitudes avec les forces spéciales militaires, et peuvent être considérées comme des forces spéciales de police ou de gendarmerie. De plus, certaines ont un statut militaire (gendarmeriecarabiniersguardia civil), et la possibilité d’être envoyées à l’étranger (protection de diplomates, libération d’otages comme à Djibouti et à Djeddah) et même parfois sont intégrées aux commandements d’opérations spéciales nationaux.

Parmi ces unités, on compte les groupes antiterroristes GSG 9 allemands, le GIGN et le RAID français, la Direction des Unités Spéciales belge, la BAT tunisienne, Bureau central d’investigation judiciaire marocain, le HRT du FBI et autres unités SWAT.

Distinction entre forces spéciales et forces d’élite

Membres des forces spéciales des Philippines.

AGF Serval, en service au sein du DRA10 (Suisse).

Ces missions s’inscrivent dans un cadre essentiellement stratégique. De nombreuses unités d’élite, aéroportées ou à vocation particulière telles que la 11e brigade parachutiste et la Légion étrangère françaises, le corps des marines et les unités aéroportées américaines (82e et 101e divisions aéroportées et 173e brigade aéroportée), le Parachute Regiment et les Royal Marines britanniques, le Pathfinder (en) canadien, la brigade parachutiste Folgore et le régiment San Marco italien ou bien encore les divisions aéroportées de la Garde russe, ne sont pas considérées comme unités de forces spéciales suivant la définition OTAN, même si, dans certains cas, elles intègrent une composante pouvant mener des opérations spéciales limitées.

Il arrive que ces unités, en mesure de conduire un éventail de missions très étendu, allant du combat en terrain accidenté ou en zone urbaine aux raids commandos ou d’action directe dans la profondeur du dispositif adverse, soient appelées à tort forces spéciales ou forces d’opérations spéciales.

Cela dit, certaines unités aéroportées ou d’infanterie de marine peuvent, à l’occasion, se voir attribuer des missions particulières relevant, par certains côtés, des opérations spéciales ou de guerre non conventionnelle (reconnaissance derrière les lignes adverses, action de guérillasabotage et destruction, etc.)

Dans de nombreuses armées, ce sont bien souvent, à défaut d’unités spécialement dédiées, les parachutistes et les fusiliers marins qui sont chargés de ces missions. Leur entraînement poussé à l’extrême leur donne une prérogative dans la conduite d’opérations spéciales.

Dans la culture populaire

Films et séries sur les forces spéciales

Cinéma

Télévision

Films où le personnage principal est un ancien ou membre des forces spéciales

Littérature

Notes et références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a et b (en) Gordon Williamson (ill. Mike Chappell), German Special Forces of World War II, Oxford/New York, Osprey Publishing, coll. « Elite » (no 177),  (ISBN 978-1-84603-920-1)p. 62-63
  2.  Commandos Kieffer français libres, Rangers américains, 1er détachement du service spécial américano-canadien, etc.
  3. ↑ Revenir plus haut en :a et b Tony Balasevicius, « Coup d’œil dans les coulisses : aperçu des missions fondamentales des Forces d’opérations spéciales », Revue militaire canadienne,‎ p. 21-30 (lire en ligne [archive], consulté le )
  4. ↑ Revenir plus haut en :a et b Colonel Paul Gaujac, « Les Forces Spéciales – La IIe Guerre Mondiale et l’héritage » [archive], extraits de la Conférence pour l’Amicale des Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale (AASSDN),  (consulté le )
  5.  Eric Denécé, Histoire secrète des forces spéciales : De 1939 à nos jours, Nouveau monde, coll. « Poche », , 572 p.p. 267
  6.  http://www.commando-air.com/page30.php [archive]
  7.  https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-1er-rpima-heritier-des-sas-francais-du-debarquement [archive]
  8.  Ministère de la Défense« Le COS : présentation » [archive], sur Délégation à l’information et à la communication du ministère de la Défense (DICoD) (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Pierre Husson (t. 1. De A à L (d’Afghanistan à Luxembourg) — t. 2. De M à Z (de Malaysia à Zimbabwe).), Encyclopédie des forces spéciales du monde, Paris, Histoire et collections, coll. « Actions spéciales », , 2 volumes (ISBN 978-2-908-18291-0)

  • Les Forces spéciales : concept et histoire, actes du colloque du 11 et 12 juin 2001 [archive], Paris ([PDF] partie 1 [archive]partie 2 [archive])

  • Éric DenécéForces spéciales, l’avenir de la guerre? : de la guérilla aux opérations clandestines, Monaco Paris, Éd. du Rochercoll. « L’ art de la guerre », , 302 p. (ISBN 978-2-268-04388-3)

  • Pascal Pautremat (dir.), Paul Gaujac, Jean-Pierre Husson et Philippe Wodka-GallienForces spéciales : nouveaux conflits, nouveaux guerriers, Paris, Autrementcoll. « frontières », , 134 p. (ISBN 978-2-746-70308-7)

  • Éric DenécéHistoire secrète des forces spéciales de 1939 à nos jours, Paris, Nouveau monde, 450 p. (ISBN 978-2-847-36219-0)

  • Bernd Horn (éditeur), Tony Balasevicius (éditeur) et David Barr (avant-propos) (trad. de l’anglais), Lumières sur les forces de l’ombre : une perspective canadienne sur les forces d’opérations spéciales [« Casting light on the shadows »], Kingston, Ont, Presse de l’Académie canadienne de la défense, , 339 p. (ISBN 978-1-550-02696-2, Lumières sur les forces de l’ombre : une perspective canadienne sur les forces d’opérations spéciales)

  • Yaacov Falkov, « Partisans, guerre de », dans Encyclopédie de la Seconde guerre mondiale, Paris, eds. J.F. Muracciole et G. Piketty (Robert Laffont), p. 943-950.

Article connexe

Liens externes

SEMPER FIDELIS

Bonjour à tous,

Je suis Gabriel Apollinaire et je suis un ancien caporal, des forces spéciales et des Grenadiers d’Isone, cela a été une belle expériences et de servir sous les drapeaux.

Les reproches, que je fais est non pas à mes frère d’armes, mais à ses politicards qui son malhonnêtes et qui vous dirige, le conseil que je donnerais aux jeunes, qui veulent se lancer dans l’armée et de servir sous les drapeaux, de pensé avant tout à vos études et à vos formations, car la dur réalité est que survivre dans la société, c’est un véritables combats et une jungle absolues de tous les jours, que vous découvrirez après être réformé et abandonnez par le système militaire.

Mes regrets est d’avoir fait passer et servi sous les drapeaux, sans même un diplôme et une formation, j’ai été réformé et traiter comme un chien, j’ai été classer schizophrène paranoïde par les prêtres des temps moderne, car la normalité à toujours et toujours, été les lois et la folies de la majorités, cela depuis l’inquisition du moyen âge, il y aura toujours et toujours, des fous qui ne comprennent pas, ce que sont les réalités et les vérités, des compréhensions du monde, des religions et des Dieux.

Ce que je peux vous dire, c’est que nous sommes depuis toujours et pour toujours, dans des formes de programmes, dans des matrices, dans des réalités virtuelles augmentées, qui sont entièrement informatisés et automatisés, que ce soient les formes de programmes, que les matrices, que les réalités virtuelles augmentées et que ce soit toutes les formes de religions, ce ne sont que des systèmes mathématiques et informatiques, qui nous permettent des voyages vibratoires, psychologiques et spirituelles.

Qui n’existent et prennent vies, que dans des formes de folies, que dans des formes de maladies pathologiques et psychiatriques, que tout dépend de ses perceptions et de ses conceptions du monde, de quelles manière on appréhende et voie le monde.

Que tout dépend de quelle manière, on associes et on organises, les morts et qui sont sous des formes de longueurs d’onde, de fréquences et de vibrations, parmi les dimensions supplémentaires du cosmos, qui n’est que les diverses et les multiples, organisation des zones cérébrales et spirituels, entre consciences et subconsciences.

Nous sommes en permanences en contact et en liaison avec des morts, qui selon ses formes de folies, ses formes de maladies pathologiques et psychiatriques, que l’on communiques avec elle, absolument tout dépends des milliards et des milliards d’organisation des diverses et des multiples, substances alchimiques cérébrales et spirituelles, des milliards et des milliards de diverses et des multiples connections synaptiques neuronales, entre cervicales et spirituelles, entre consciences et subconsciences.

Les formes de programmes, les matrices, les réalités virtuelles augmentée, les religions, les identités culturelles nationaux, les identités culturelles religieuses et tout comme l’identités culturelle de la caserne d’Isone, qui à fait de nous des Grenadier, ne sont que des systèmes mathématiques et informatiques, que des organisations des morts, qui sont sous formes de longueur d’ondes, de fréquences et de vibrations, parmi les dimensions supplémentaires du cosmos, qui n’est en réalités que l’aménagements des diverses et des multiples zones cervicales et spirituelles, entre consciences et subconsciences.

Qui nous permet à travers ses mêmes systèmes mathématiques et informatiques, de pouvoir commencer des voyages vibratoires, psychologiques et spirituelles, à travers le temps et à travers les dimensions supplémentaires du cosmos.

Et sachez que c’est grâce aux nouvelles génération et des nouvelles recrues, qui porte le flambeaux et que nous portions nous même, que nous sommes immortelles, car nous vivons par eux et il vivent par nous les anciens.

Que l’âme du Gren soit immortelles et éternelles, que notre voyage vibratoires, psychologiques et spirituelles, nous emmènent pour des voyages, qui na pas de fins et qui nous donne des combats glorieux, dans lesquelles on se souviendra de nous encore pour des siècles et des siècles, car ce que nous faisons résonnes dans l’éternité et les cœurs des hommes.

Je vous remercie de votre visite et espère que mon site Web les Grenadiers d’Isone vous a plu et j’aimerais vous proposer de venir nous rejoindre sur notre groupe Facebook.

C’est un réseau social sur le thème des Grenadiers d’Isone et l’Armée en Général, où dessus nous pourrons nous rejoindre, afin de faire connaissance et nous rappeler le bon vieux temps.

Le groupe Facebook les Grenadiers d’Isone, comporte à l’heure actuelle plus de 2300 membres et existe depuis plus de 8 ans. 

Dessus nous pourrons partager nos meilleurs souvenirs, sur notre expérience militaire à Isone et faire de belle rencontre entre anciens, passé, présent et future Grenadier, afin de raviver la flamme qui brûle et habite chacun d’entre nous.

https://www.facebook.com/groups/lesgrenadiersdisone

SEMPER FIDELIS

 

You have Successfully Subscribed!

Ce n’est pas la Camaraderie et vos Dons qui m’aides à vivre, cela fait 10 ans, que ce Site Web est en ligne et que vous aimer le Gratuit, voici ci-dessous les quatres vérités sur notre Armée !!!

Bonjour à tous,

Tous les jours je me dis qu’il faut vivre comme l’on pense, où sinon l’on finira par penser comme on a vécues et surtout voir grand et longtemps.

Je me présente, je suis Gabriel Apollinaire et je suis un ancien Grenadier d’Isone, qui est l’équivalant des forces spéciales de l’Armée Suisse.

J’ai fait mon école de recrue en été 1997, l’écoles sous-officier et les payements de gallons en été 1998, je dois dire, que j’aime mon pays et que servir sous les drapeaux, a été les plus belles années de ma vie et qui m’a permis de devenir l’homme que je suis.

Maintenant j’ai 47 ans et j’espère que les nouvelles recrues, sont aussi motivées et déterminés, que je l’étais et c’est à nous les anciens, de passer le flambeau aux nouvelles générations et qu’il perpétue nos traditions et qui puisses nous faire revivre des bons moments à travers eux.

Que l’âme du Gren soie éternelles, que les nouvelles recrues fassent vivre la flamme, qui brûlais en nous à notre époque, quelle soie immortelle et éternelle.

Mais si je devais vous partager, en réalités mon expériences militaires, à mes 46 ans et vous dire la vérité, c’est que l’occident n’a pas de guerrier et surtout pas la Suisse, mais des pigeons et des outils, qui sont utilisés et jeter après usages, à qui on leurs fait croire en les faisant servir sous les drapeaux, à la camaraderies, à l’égalités et en la justices, les guerriers ont exister dans le passé et cela parmi les diverses cultures, les diverses races et les divers peuples.

Parmi les diverses cultures, les diverses races et les divers peuples, les guerriers on une importantes, place au sein de leurs tribus, une vies social, basés sur la fraternités, la camaraderies, le soutiens, l’égalités et la justices, les guerrier dans les diverses tribu, ne sont jamais abandonner et oublier.

Car leurs tribu comprennent leurs importances et cela dans la vie de tous les jours, que ce soit dans la guerre et dans la paix, aucun n’est laisser dans l’oublis, dans la solitudes et la misères.

Moi c’est vrai que j’ai vécue, des bon moment dans l’armée Suisse et dans les forces spéciales, mais après réflexion, tout cela n’était que de l’illusion et qui prônait certaines valeur, qui font de nous des hommes, des frères et des guerriers, qui ne sont que du baratin et des attrapes nigogs.

Si je devais m’adresser à des jeunes, j’aimerais leurs dire, que la réalité nous rattrape toujours et que c’est celle de la société, sachez que la camaraderies, le soutiens, l’égalités, la justices, n’est qu’une illusion, que l’on vous superpose à la réalités lors des services sous les drapeaux.

Je vous dirais que l’armée Suisse n’a pas de guerrier, car après que vous serez réformer, vous comprendrez très vite, que toutes la société ne fonctionne qu’autour du pognon et de l’argent, vous serez utilisés et jeter après usages, vous serez réformer et vous vous rendrez vite comptes ce qu’est la vrai vie, qu’il ne faut pas compter sur les autres et surtout pas sur notre propre pays.

Ne faites pas l’armée et faites des études, faites-vous une formation et rentrer dans la vie professionnel, créer votre entreprises, fonder votre familles et soyez heureux, c’est le meilleurs conseil que je puisses vous donner, car la société est une pyramide social et qu’il faut gravir les échelons, pour une meilleurs vies et avoir plus de moyens.

Moi j’ai servis sous les drapeaux, car j’aimais mon pays et que je croyais en lui, je n’ai pas de diplôme et de formation, j’ai servis sous les drapeaux avec toutes mes illusions, de ce qui étais les valeurs de mon propres pays la Suisse, maintenant que je suis revenue à la réalité de ce qui est la vraie vie et la société, je me dis que j’ai perdu mon temps, pour une vie actuellement dans la misères, dans la solitudes, dans l’abondons et dans le désespoirs.

Un Guerrier se bas, s’il à quelques choses à défendre, une femmes, des enfants et une familles, moi en ce qui me concerne je n’ai rien de tout ça, j’ai été utilisés et jetés après usages, pour finalement me rendre compte des désillusions de ce qui était mes services sous les drapeaux, que la vies et la réalité de la société, nous rattrape toujours, elle nous avales, nous maches et nous recraches.

C’est très simple, pas d’argent pas de sortie avec des amies, pas d’argents pas de copine et de femmes, pas d’argent pas de familles et d’enfant, maintenant j’ai 47 ans et je ne croie plus en mon pays, en la camaraderie et en mes frères d’armes, la réalité de ce qui est la vie et la société ma rattraper et abandonnez.

Comme on dit, les temps faciles éloignes les gens et crée des limaces, la guerre et les temps difficiles, rapproches les gens et crée des grands James fils du feux.

Mais il sera déjà trop tard pour trouver des guerrier et des vrais….

SEMPER FIDELIS

 

You have Successfully Subscribed!